Une collaboration entre tradition et modernité
Le président de l’Agence nationale de l’aviation civile togolaise, Lotta Gnama, a confirmé que des réparations techniques avaient été effectuées sur l’avion. Les paratonnerres situés à l’avant de l’appareil avaient limité les dégâts causés par la foudre, rendant l’avion opérationnel après quelques ajustements. Cependant, il a également assisté au rituel vaudou et a expliqué que tout avait été fait pour aider les prêtres dans leur démarche.
Interrogé par France 24, Lotta Gnama a justifié cette décision : “Ils ont leurs traditions. Ils nous ont dit que dans des cas comme ça, il faut venir faire une petite cérémonie pour exorciser l’endroit et que ça ne se répète plus. Imaginez-vous que je dise non ? Qu’est-ce qu’ils vont dire ? Que j’ai déjà dit non et que la foudre va retomber, ça sera ma responsabilité.”
Une démarche symbolique et rassurante
Le président de la confédération des prêtres traditionnels du Togo, Togbé Assiobo Nyagblondjor, a également expliqué la démarche : “Quand la foudre frappe, il est de notre devoir, pour le bien du peuple, d’identifier la zone touchée par ce phénomène naturel et de la purifier.”
Ce rituel, bien que symbolique, a sans doute permis de rassurer la population locale. Dans les croyances togolaises, la foudre est souvent perçue comme un signe de colère divine, et il est essentiel de prendre des mesures pour apaiser les esprits et éviter de nouveaux incidents.
Un mélange de traditions et de technologie
Cet événement illustre parfaitement la coexistence entre traditions ancestrales et modernité technologique. Alors que l’avion a été réparé grâce à des moyens techniques modernes, le rituel vaudou a joué un rôle important dans la gestion de l’incident, en répondant aux attentes culturelles et spirituelles de la population locale.